lettres de galice (2)

Publié le par MN

 A l’heure de la promenade (el paseo), une véritable institution, les vieux s’installent pour contempler le soir tomber sur la ria, ces lieux où les rivières rencontrent la mer pour créer des écosystèmes uniques et d’une passionnante complexité.

 Il y a une vingtaine d’années encore, les constructions, aujourd’hui délabrées, abritaient des conserveries de chinchards qui faisaient vivre une partie des femmes du village tandis que leurs maris étaient en mer, parfois pour plusieurs mois. Inutile de souligner la crise qu’a provoquée la fermeture de ces fabriques pour une population qui commençait à peine à sortir de l’autarcie dans laquelle elle était confinée depuis des siècles.

 

 

Publié dans Humeur

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article