délocalisation...
Il fait beau mais il fait froid en ce lundi 23 mars, 12h GMT... La cafet' de la fac est presque vide, les amphis sont déserts mais ... une AG rassemble de très jeunes étudiants qui votent la "poursuite de l'action", un grand classique. On est quand même là "par hasard", je veux dire : pas pour jouer les baroudeurs.
Nous, les "vieux", bronzés, sudistes, - planqués, ma parole-, étions censés tenir une réunion au sommet pour relancer les liens, les projets, le blog, et patati et patata. D'abord, on se retrouve :
- Alors, Pat, tu chantes ?
- Et toi, Philippe, cette fac ?
Et Philippe de nous raconter les conservatoires et les écoles de musique qui sautent, les tarifs qui grimpent, les services qui se privatisent, Bref : l'AGCS. Cherchez dans vos mémoires ou demandez à Philippe, il vous fera un cours détaillé sur cette bombe à retardement, cette grenade déjà dégoupillée et qui est sur le point de nous sauter définitivement à la figure.
Serge est (toujours) prêt à refaire le monde, à en appeler à Baudelot et Establet, à "penser la crise et son après" (comme les profs de l'IEP sur France Cul). M'en veux pas Serge, tu as raison, au lieu de pleurer, on ferait mieux de se retrousser les manches, mais Pat et moi, bof-bof, on attend que le soleil nous donne l'air un peu moins coincés et transis.
Bilan ? Ben on attend que vous vous manifestiez, quoi !
Un mot, quoi, un petit commentaire, un signe, nom d'un petit bonhomme (très vilain pas beau le petit bonhomme, gesticulant le petit bonhomme, beuark) !
C pas marrant de parler aux murs, on accepte les tags, les graffiti, les crobards tendancieux, mais pas les insultes. On vous attend !